Aujourd'hui et demain (16, 17 mai), à l'occasion des journées portes ouvertes des ateliers de Belleville, La Forge change de nom pour devenir "officiellement" La Kommune.
La Kommune inaugure ses tout nouveaux jardins et invite les voisins du bout de la rue ou de plus loin à visiter le lieu et ses différents espaces du 23-25 rue Ramponeau (fresque centrale, jardins, ateliers d'artistes, mur de graffs, et même maintenant un "espace jeux" avec des balançoires pour les enfants).
Difficile de savoir si la nouvelle appellation remplacera l'ancienne dans la bouche des graffeurs, mais afin d'accompagner cette initiative soutenue par les "résidents" (TEURK, JAYA, ZEN2, etc.), le blog Graff à La Forge devient Graff à La Kommune.
Ne pouvant en revanche changer l'url du blog (techniquement l'hébergeur blogspot ne le permet pas), l'adresse internet restera graffalaforge.blogspot.com.
Ne pouvant en revanche changer l'url du blog (techniquement l'hébergeur blogspot ne le permet pas), l'adresse internet restera graffalaforge.blogspot.com.
La Kommune, pourquoi ?
"Parce que nous n’avons pas oublié que dans la rue Ramponeau se trouvait la dernière barricade de la commune de Paris" répondent les occupants.
La Kommune se veut un "espace de création en plein air" touchant autant à l'art qu'à l'a(rt)griculture. Le lieu a dorénavant son site Internet avec toutes les informations sur le lieu et le programme du week-end.
Voici quelques extraits présentant le projet, qui se cache (à peine) derrière la création de ces jardins, projet animé par la volonté de "vivre ensemble" à travers des activités riches mais non rentables. On apprend au passage que la Mairie de Paris a annoncé que l'initiative ne valait pas le coup car des travaux de reconstruction sont prévus dans deux ans (voir le post Et la mairie ? sur le site de La Kommune). L'association Le Jardin Ramponeau n'a qu'une réponse : "Nous ne sommes pas d'accord. Deux ans, c'est le temps de gestation d'un éléphant, et nous devrions nous contenter de ne rien faire ? Réapproprions-nous le terrain, ils finiront par comprendre..."
*
Extraits de la présentation de La Kommune et du Jardin Ramponeau
Parce qu’il y a un immense terrain a l’abandon depuis 10 ans, nous le réquisitionnons temporairement,
Parce que l’on dit de nous que «la rue est notre terreau et notre terrain de prédilection», nous mettrons du terreau sur ce terrain,
Parce que toutes les cultures sont à Belleville, nous prônons l’agriculture,
Parce qu’il existe l’art de cultiver son jardin, nous cultiverons l’art dans ce jardin,
Parce que les écrivains du bâtiment veulent réécrire l’histoire,
Parce que bien qu’on joue aux enfants sages, nous restons des enfants terribles,
Parce qu’aux arguments contre-productifs nous ne pouvons pas donner d’autres réponses qu’un désir de semer intensif,
Parce que les tentations mortifères sont trop nombreuses et ont trop longtemps eu le dessus, nous appelons à changer la donne à planter, arroser, semer et récolter les fruits de notre enthousiasme,
Parce que nous n’avons pas oublie que dans la rue Ramponeau se trouvait la dernière barricade de la commune de Paris,
Parce que nous sommes amoureux de ce quartier,
Parce que ce jardin doit être un espace commun a tous,
Est né à Belleville un nouvel espace de création en plein air et son nom est déjà au bout de toutes les lèvres...
La Kommune
D’abord connu pour l’immense fresque qui s’y trouve, et pour les ateliers qui s’y cachent, le terrain vague 23-25 rue Ramponeau commence a changer d’allure. Un jardin prend forme, quelques plates bandes indisciplinées s’installent, ça et la des plantes poussent, des terrains de jeu s’organisent, un demi hectare en jachère qui prends vie sans crier garde. Le jardin de la Kommune part d’une idée simple. Nous, habitants, artistes et personnes travaillant sur le quartier, sommes convaincus de l’urgence de créer sur ce terrain un nouvel espace de quartier ludique, artistique et utopique, et d’inventer ensemble, un jardin expérimental, un ilôt de nature et de vie urbaine.
L’objet de la Kommune est de faire vivre et d’ouvrir sur le quartier, ses habitants, les personnes qui y travaillent, l’espace de la friche pour créer, cultiver, se rencontrer, échanger, partager, bref mettre en oeuvres nos envies de vivre ensemble sur un espace partagé au cœur du quartier. Elle se fonde sur les pratiques et les savoirs-faires de ses fondateurs : créer et agir dans la ville, développer une production artistique dans l’espace public, faire de la ville son matériaux.
Elle veut fédérer les forces vives du quartier pour un nouveau souffle, un nouveau dynamisme, de manière permanente. Parce que nous avons de l’imagination et que tant d’autres terrain de ce genre nous inspirent les projets sont nombreux.
Mais parce que nous n’aimons pas être seul, parce que nous sommes sur qu’il y a des jardiniers cachés derrières les balcons et les immeubles qui nous entourent, des bricoleurs capables de merveilles, des cinéphiles qui aiment les projections en plein air, des fans de barbecue en mal de merguez, des artistes qui préfèrent les sports de plein air, des poètes qui ne trouvent plus ou s’asseoir sur les boulevards pour lire leur canard, des élus qui y voient encore, nous invitons toutes les personnes, associations, écoles, jeunes, vieux, curieux et volontaires a nous rejoindre.
Le jardin est ouvert a tous, tous les jours.
Et du graff toujours...
Que La Forge devienne La Kommune n'enlève rien au graff (les jardins ne sont pas devant les murs graffés). Ainsi, cette semaine, des pièces signées CAVEMAN et NATIVE, IDAS, TAKI 183 (!?), etc.
CAVEMAN et NATIVE pour une session sous l'orage. Avec les ruissellements de la pluie, NATIVE a perdu de son tracé de silhouette rouge et ne semblait pas avoir réussi ce qu'il voulait faire.
Parce qu’il y a un immense terrain a l’abandon depuis 10 ans, nous le réquisitionnons temporairement,
Parce que l’on dit de nous que «la rue est notre terreau et notre terrain de prédilection», nous mettrons du terreau sur ce terrain,
Parce que toutes les cultures sont à Belleville, nous prônons l’agriculture,
Parce qu’il existe l’art de cultiver son jardin, nous cultiverons l’art dans ce jardin,
Parce que les écrivains du bâtiment veulent réécrire l’histoire,
Parce que bien qu’on joue aux enfants sages, nous restons des enfants terribles,
Parce qu’aux arguments contre-productifs nous ne pouvons pas donner d’autres réponses qu’un désir de semer intensif,
Parce que les tentations mortifères sont trop nombreuses et ont trop longtemps eu le dessus, nous appelons à changer la donne à planter, arroser, semer et récolter les fruits de notre enthousiasme,
Parce que nous n’avons pas oublie que dans la rue Ramponeau se trouvait la dernière barricade de la commune de Paris,
Parce que nous sommes amoureux de ce quartier,
Parce que ce jardin doit être un espace commun a tous,
Est né à Belleville un nouvel espace de création en plein air et son nom est déjà au bout de toutes les lèvres...
La Kommune
D’abord connu pour l’immense fresque qui s’y trouve, et pour les ateliers qui s’y cachent, le terrain vague 23-25 rue Ramponeau commence a changer d’allure. Un jardin prend forme, quelques plates bandes indisciplinées s’installent, ça et la des plantes poussent, des terrains de jeu s’organisent, un demi hectare en jachère qui prends vie sans crier garde. Le jardin de la Kommune part d’une idée simple. Nous, habitants, artistes et personnes travaillant sur le quartier, sommes convaincus de l’urgence de créer sur ce terrain un nouvel espace de quartier ludique, artistique et utopique, et d’inventer ensemble, un jardin expérimental, un ilôt de nature et de vie urbaine.
L’objet de la Kommune est de faire vivre et d’ouvrir sur le quartier, ses habitants, les personnes qui y travaillent, l’espace de la friche pour créer, cultiver, se rencontrer, échanger, partager, bref mettre en oeuvres nos envies de vivre ensemble sur un espace partagé au cœur du quartier. Elle se fonde sur les pratiques et les savoirs-faires de ses fondateurs : créer et agir dans la ville, développer une production artistique dans l’espace public, faire de la ville son matériaux.
Elle veut fédérer les forces vives du quartier pour un nouveau souffle, un nouveau dynamisme, de manière permanente. Parce que nous avons de l’imagination et que tant d’autres terrain de ce genre nous inspirent les projets sont nombreux.
Mais parce que nous n’aimons pas être seul, parce que nous sommes sur qu’il y a des jardiniers cachés derrières les balcons et les immeubles qui nous entourent, des bricoleurs capables de merveilles, des cinéphiles qui aiment les projections en plein air, des fans de barbecue en mal de merguez, des artistes qui préfèrent les sports de plein air, des poètes qui ne trouvent plus ou s’asseoir sur les boulevards pour lire leur canard, des élus qui y voient encore, nous invitons toutes les personnes, associations, écoles, jeunes, vieux, curieux et volontaires a nous rejoindre.
Le jardin est ouvert a tous, tous les jours.
Et du graff toujours...
Que La Forge devienne La Kommune n'enlève rien au graff (les jardins ne sont pas devant les murs graffés). Ainsi, cette semaine, des pièces signées CAVEMAN et NATIVE, IDAS, TAKI 183 (!?), etc.
CAVEMAN et NATIVE pour une session sous l'orage. Avec les ruissellements de la pluie, NATIVE a perdu de son tracé de silhouette rouge et ne semblait pas avoir réussi ce qu'il voulait faire.
3 commentaires:
A mort la Forge, vive la Kommune !!
Taki 183 àla Forge?? tu te prends pour Gallizia?? :-))
Beau projet, jolis mots, site super bien construit !!! Un jardin, un lieu participatif, la belle idée !!! Longue vie à la Kommune (on l'espère pour plus de deux ans !!!)
j'irais mettre des graines dans leurs jardins, j'adore cet endroit;
B.
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